« J’occupe un poste de gestion au sein de la même entreprise depuis trois ans. La plupart du temps, j’aime bien travailler avec mon équipe, en faisant de mon mieux pour me montrer sensible et éviter la microgestion. J’ai travaillé aux côtés d’un autre directeur pendant quelques années et nous avions une relation professionnelle saine et sans confrontation. Après un an et demi au sein de l’organisation, j’ai subi une perte soudaine lorsque mes deux parents sont tombés malades puis sont décédés, dans un intervalle assez rapproché. Mon frère étant autiste, il était pris en charge à plein temps par mes parents en plus d’habiter avec eux. J’ai donc dû prendre le relais pour gérer les affaires de mes parents et m’occuper de mon frère. Ces nouvelles responsabilités, associées à un deuil difficile, m’ont apporté beaucoup de chagrin, d’insécurité et de stress. Le manque de contrôle de ma situation familiale a éventuellement eu des répercussions sur mon travail. J’avais ainsi peur de perdre ma seule source de stabilité : mon emploi.
Pour reprendre le contrôle de mon environnement, j’ai commencé à faire de la microgestion sur mon lieu de travail. Les frustrations de ma vie personnelle ont créé des tensions dans les communications avec mon équipe. En l’espace d’un an, j’ai trouvé qu’il était de plus en plus problématique de travailler avec l’autre directrice. J’avais des opinions sur tout ce qu’elle faisait et les désaccords dégénéraient souvent en conflit. Il est devenu insupportable de travailler avec ma collègue et les relations se sont dégradées au point d’affecter l’ensemble de notre équipe. Mon superviseur a reconnu la nécessité d’une intervention et a invité Caroline à jouer le rôle de médiatrice afin que nous puissions trouver un moyen de surmonter nos différends.
Lors de la première réunion, je n’ai pas voulu parler de ma situation familiale. J’ai dit à Caroline que ma collègue avait tort et que je n’avais pas besoin d’être aidé. Lors du deuxième entretien, Caroline m’a aidé à prendre conscience que les difficultés que je rencontrais avaient un impact sur mes relations de travail. J’ai parlé à Caroline de ma vie personnelle et des difficultés que je rencontrais avec ma famille. Nous avons discuté du fait que ma collègue n’avait pas tout à fait tort et que mes opinions négatives représentaient un effort pour conserver mon poste. J’ai compris que la situation n’était ni toute noire ni toute blanche. Ni ma collègue ni moi n’étions entièrement dans le tort, mais mes actions s’inscrivaient dans le contexte de circonstances douloureuses. Caroline m’a aidée à comprendre comment mon histoire influençait négativement mon approche du travail. Elle m’a fait réaliser que je pouvais m’approprier mon récit de manière constructive.
Caroline m’a invité à partager mon histoire avec ma collègue. J’ai accepté, j’ai expliqué la situation et je me suis excusé pour mon comportement des derniers temps. Elle a fait preuve d’empathie à l’égard de mon expérience. En partageant mes difficultés, nous avons commencé à soigner notre relation et à progresser vers une solution. J’ai commencé à cheminer dans ma vie, lorsque j’ai accepté d’agir avec vulnérabilité et confiance. Aujourd’hui, je continue à travailler efficacement avec mon équipe et ma collègue. J’espère que nous réussirons à maintenir un dialogue ouvert à l’avenir.
Il y a un moment de transformation dans la résolution des conflits où les clients réalisent qu’ils peuvent libérer la colère qu’ils ont gardée enfouie en eux. Lors de la première conversation, les personnes sont en mode confrontation et veulent prouver qu’elles ont raison. Le changement se produit lorsque la personne se rend compte qu’elle souhaite sincèrement que quelqu’un l’écoute. La colère et les conflits proviennent d’un désir de se protéger. En abordant la résolution de conflits avec prudence, j’encourage les gens à se débarrasser de ces émotions négatives et à s’engager sur la voie de la guérison. Il peut être effrayant d’être vulnérable et de se confronter à ses défauts, mais la responsabilisation est une pratique libératrice. En reconnaissant leurs actions, les clients peuvent surmonter l’adversité et passer à l’étape suivante de leur histoire avec positivité et espoir. Contactez EVOCrh pour savoir comment Caroline peut aider votre entreprise à résoudre les conflits en faisant appel à la discussion et à la compassion.